La vérité sur le Kosovo en marche par Komnen Becirovic
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(Kosovo,Komnen Becirovic,Kouchner,Dick Marty,Taci)Décidément, la fin de l’année dernière et le début de cette année auront marqué un tournant dans la difficile naissance de la vérité sur le Kossovo, occultée, étouffée, bâillonnée depuis tant de lustres. D’abord mi-octobre, l’un des fauteurs du mal antiserbe en Occident, que ce soit lors des événements de Croatie, de Bosnie et du Kossovo, Bernard Kouchner chuta, certes sans rapport avec le Kossovo, du haut de son postede chef de la diplomatie française qu’il occupait depuis plus de trois ans. Ceci malgré le fait qu’il s’était distingué en tant que fauteur de guerre, non seulement contre les Serbes, mais aussi contre les Irakiens et les Iraniens, obnubilé qu'il était par sa théorie d’ingérence dans les affaires des Etatssouverains sous prétexte d’imposer, par le feu et le fer, les droits de l’homme et la démocratie! Et il s’en est fallude peu pour qu’il appelât à la guerre contre la Russie lors du conflit quiopposa celle-ci à la Géorgie, en août 2008, puisqu'il en vintà réclamer à grands crisdessanctions internationales, avant que Sarkozy ne le calmât !
Cependant, pour revenir au Kossovo, rappelons-nous son délire au lendemain de la guerre de l’Otan contre la Serbie, en juin 1999, lorsque, à peine nommé administrateur onusien de la province, il s’exclamait : « L’Europe est née au Kossovo, celle des droits de l’homme, celle que nous aimons ! » Alors que la malheureuse y expirait du fait que la nation serbe qui, contrairement à la nation albanaise, avait combattu par deux fois en un siècle pour la liberté de l’Europe et du monde, se trouvait meurtrie ; qu’un quart de million de Serbes du Kossovo prenait le chemin de l’exode ; que leurs biens y étaient usurpés ou détruits, leurs sanctuaires et leurs cimetières profanés et vandalisés par les Albanais ; et que, comble d’horreur, certains parmi ces derniers, notamment les chefs de l’UCK, piétaille de l’Otan sur place, s’adonnaient à de sinistres pratiques sur les prisonniers serbes en leur faisant arracher les organes vitaux afin d’en tirer un sinistre profit.
Naturellement, l’humanitariste Kouchner fut promu héros national des Kossovars, en même temps que le pervers Clinton leur libérateur, la scandaleuse Albright leur tante et, bientôt, la harpie Carla Del Ponte, procureure de l’inquisition antiserbe de la Haye, l’incarnation de la justice universelle. C’est encore à l’initiative de Kouchner que Sarkozy lança, au début de janvier 2008, son appel aux Etats de l’Union européenne en vue de la reconnaissance unanimed'un Kossovo cruellement dévasté et ethniquement nettoyé par l’Otan et par les Albanais, en tant qu’Etat indépendant. Ce qui provoqua de la part de l’auteur de ces lignes, une lettre ouverte au Président de la République intitulée : Prôner la civilisation à Paris, cautionner la barbarie au Kossovo, qui fut diffusée par une douzaine de sites.
En vain, nous avions clamé pendant des années, avec un certain nombre d’hommes et de femmes de conscience qui, dans la démission générale des élites politico-médiatiques, subsistait en France et dans le monde, la vérité sur le Kossovo et sur le drame yougoslave en général. Encore que notre intérêt portait principalement sur le désastre humain et civilisationnel suite à l’apocalypse de l’Otan sur la Serbie tout au long du printemps 1999, sur l’aberration scélérate des dirigeants occidentaux dans l’affaire du Kossovo, sur leur obstination d’y persister et de promouvoir coûte que coûte un Etat fantoche reposant sur l’imposture et le crime, quitte à en faire un cas unique au vu du droit international. Tant il est vrai, pour paraphraser Chateaubriand qui disait : quand on ne peut pas effacer ses erreurs, on les divinise, que la gente politico-médiatique de l’Ouest, s’efforce de transformer sa défaite morale au Kossovo en victoire, voire en exploit.
Toujours est-ilque ce n’est que providentiellementque la vérité commença à venir d’où on l’attendait le moins : de la part de Carla Del Pontequi, durant huit ans de son magistère à la tête du tribunal de la Haye, n’avait cessé, tel un fléau, de sévir contre les Serbes, son tribunal refusant, à quelques exceptions près, d’inculper les criminels de guerre croates, bosniaques et albanais les plus notoires,ou lesacquittant. Cependant, davantage piquée dans sa vanité qu’animée par le souci de la justice, elle souleva dans son livre La chasse, paru en 2008, le rideau sur un autre cercle de l’enfer kossovien, à savoir les trafics d'organes humains effectués par les protégés de l’Ouest, les Albanais. De leur côté, les autorités serbes firent savoir que depuis longtemps elles menaient là-dessus une enquête avec des résultats tangibles. Ce fut un début de rachat de Carla Del Ponte aux yeux des Serbes et de leurs amis, mais en même temps le début de sa disgrâce auprès des Albanais qui ne tardèrent pas à s’attaquer à la statue de la justice qu’elle représentait pour eux jusqu’alors.
Bientôt, une courageuse journaliste italienne libre, Maria Lina Veca, qui s’était rendue en mission humanitaire au Kossovo une trentaine de fois depuis 2000, et qui avait publié deux livres de reportages sur le Kossovo occupé par les Albanais à l’ombre de l’Otan, Le Kossovo perdu ?, en 2003, et Le Kossovo et la Métochie – retour impossible, en 2007, fit paraître un troisième volume sous le titre Cœur de loup où elle rapportait, dansune forme à peine romancée, ce qu’elle avait entendu de la part des familles de disparus au sujet des trafics d’organes, lors de ses nombreux séjours au Kossovo. Dans le même temps,le Conseil de l’Europe chargeait d’une enquête sur cette question le sénateur suisse Dick Marty, personnalité au-dessus de tout soupçon, qui avait notamment fait preuve de son intégrité lors de l’enquête menée à bien sur les prisons secrètesde la CIA en Europe, en 2006, dont il avait été investi par ladite institution.
La présentation de son Rapport devant le Comité du Conseil de l’Europe, le 21 décembre dernier à Paris, allait provoquer un véritable séisme : l’immense tour de Babel du mensongeédifiée au Kossovo et qui projetait son ombre délétère sur le monde actuel, se mit à vaciller sur ses bases et à se lézarder. Le guignol auquel s’était livré l’un de ses architectes, Bernard Kouchner, le 3 mars 2010, dans l’enclave serbe de Gratchanitsa, éclatant d’un rire forcé accompagné d’insultes au journaliste qui l’interrogea sur les trafics d’organes perpétrés sous son règne au Kossovo, réapparut sur tous les écrans d’ordinateurs, sans que l’on puisseen dire autant des écrans de télévision – le conformisme et la pensée unique obligent. L’autre image qui envahit les écrans d’internautes, fut celle de ce guerrier de la paix, comme Kouchner se nomme lui-même, s’affichant, en juillet 1999, en compagnie du général américain Wesley Clark, commandant de l’Otan, du général britannique Michael Jackson, son adjoint, et desdeux chefs de l’Uçk, Hashim Thaci et Agim Ceku, tous les mains jointes, exultant en triomphateurs complices. Bien que l’on voit mal Kouchner touché par la grâce du repentir, le voici en train d’être rattrapé par son passé. Sartre a bien dit que nos actes nous engagent et nousaccompagnent à jamais. Et le jour n’est pas loin où le guerrier de la paix apparaîtra comme le guerrier de la paix mortuaire, tout au moins en ce qui concerne une multitude deSerbes et d'Irakiens,victimes de son délire interventionniste. Il faut se rappeler que, déjà en 1992, lors du voyage de Mitterrand à Sarajevo, l’humanitariste prônait le bombardement des Serbes de Bosnie afin de libérer les prétendus camps de viol serbes dans lesquels cent mille femmes musulmanes auraient été détenues.
Parmi ces photos et ces vidéos révélatrices de l’abîme du mal kossovien, qui surgirent, innombrables, à la suite du Rapport de Dick Marty, l’une des plus éloquentes est certainement celle de la grosse vieille Albright, fauteuse de la guerre auxSerbes, littéralementfondant dans les bras du jeune chef de l’Uçk, Hashim Thaci, surnommé le « Serpent », et qui s'avère le redoutable personnage du dit Rapport, comme on est le héros négatif ou positif d’un roman. Il y a lieu, devant ce spectacle, de s'interroger : les événements du Kossovo auraient-ils pris une autre tournure, si Mme Albright avait été plus vertueuse, un peu comme on se demande : le destin du monde eût-il été différent, si le nez de Cléopâtre avait été plus court ? En tout cas, ici on est bien loin,autant de la belle Cléopâtre que de la belle Hélène qui fut à l’origine de la guerre de Troie.
Outre qu’il provoqua et ne cesse de le faire, la propagationde ces images, ainsi qu’unvéritable raz-de-marée d’articles, le Rapport de Dick Marty, fit pénétrer quelques lumières jusqu’aux plus épaisses ténèbres des véritables antres du mal antiserbe, ainsi que le furent pendant de longues années, des journaux comme Le Monde, le New York Times ou le Washington Post. On put y lire, enfin, des articles mettant en doute les probes Albanais face aux méchants Serbes, le soi-disant Etat kossovar que l’on qualifie de plus jeune démocratie, the youngest democracy, apparaissant comme le trou noir de l’Europe, ce qui constituait dès le début pour les initiés une évidence. On vit aussi le Guardian qui, à la différence des quotidiensprécités, publiait parfois des textes véridiques sur le drame yougoslave, tout comme le faisait l’Independent, diffuser sur son site, le 14 janvier 2011, des extraits du Journal d’AlastairCampbell, conseillé de Tony Blair pour les médias, en fait son âme damnée, si toutefois Blair en avait besoin d’une.
Cette sorte d’aveux intitulés The shaping of a war leader fait entrevoir les sombres manigances de Blair et autres défenseurs de la civilisation durant la guerre du Kossovo : la recherche désespérée d’une stratégie de mensonge pour justifier devant une opinion de plus en plus dubitative, l’étendue des crimes de l’Otan contre les Serbes, le recours envisagé à l’emploi desnouvelles armes les plus meurtrières afin de venir à bout de la résistance serbe, la terreur des dirigeants de l’Ouest à la seule idée de perdre la face, comme s’ils en avaient eu une, en particulier l’obsession de Clinton de se racheter par la victoire sur les Serbes des pratiques sordides avec sa stagiaire, autrement dit de laver sa saleté morale en se vautrant dans le sang innocent serbe…
Bien davantage que la résurgence d’une inimitié multiséculaire entre Serbes et Albanais, la guerre du Kossovo aura été révélatrice de la nature humaine, du mal dans l’homme, des tristes limites de ce dernier, de la démission des élites, de l’inhumanité des humanistes. On est stupéfait de la promptitude avec laquelle de grandes nations de l’Occident, qui ont eu la malchance d’avoir des dirigeants aussi médiocres, ignorants, indignes, vaniteux, que sont Clinton, Blair, Schroeder, Chirac et leur entourage souvent animé par de basses motivations se soient faites les mercenaires d’une organisation terroriste, l’Uçk, qui était, un an avant l'éclatement du conflit auKossovo, inscrit comme telle sur toutes les listes des services secrets, en commençant parla CIA !
Ainsi, le ventriloque Chirac s'adressa à la nation rien moins que cinq fois en 78 jours et nuits que durèrent les bombardements de l'Otan sur la Serbie, afin de fustiger la prétendue barbarie serbe et de justifier l'assassinat d'un pays ami de la France depuis toujours; l'abominable Clinton, le cerveau toujours embué par la fumée du cigare plongé auparavant dans le sexe de la stagiaire, soudain mué enfoudre de la civilisation, menaçait en assénant que l'apocalypse de l'Otan allait se poursuivre sur la Serbie durant de longs mois, si nécessaire; le scélérat Blair au rictus de mort, grisé par les premières coupes de sang serbe, s'ouvrait à son conseiller médiatique en assurant qu'il méritait de gouverner un pays beaucoup plus vaste que ne l'est la Grande-Bretagne; son acolyte germain, le goguenard Schroeder, lui demandait si la désinformation battait son plein, assouvissant à l'évidence sa vengeance d'avoir perdu son père, en tant que soldat de la Wermacht, dans les Balkans. Et ainsi de suite, comme si l'on était en désespérance du mal à commettre et, dès que l'occasion se présenta, on s'y engouffra, la civilisation montrant soudain son envers barbare.
Certes, il n’a pas fallu attendre le Rapport de Dick Marty pour être conscient de tout cela, mais son grand mérite, c’est avoir eu le courage de rompre la conspiration du silence sur la réalité kossovienne, encore que la question des trafics d’organes humains ne soit qu’une partie effrayante, certes, de cette réalité. Puisque l'on s’est repu pendant des années des crimes serbes, voici l’occasion de se pencher sur l’ensemble des crimes albanais et surtout sur les crimes de l’Otan, dont cette partie de l’Europe va pâtir durant des millénaires du fait de la pollution de la nature et de l’environnement par l’emploi des armes à l’uranium appauvri et autres substances toxiques. Depuis la guerre aérienne dite humanitaire de l’Otan contre la Serbie, les maladies cancéreuses en Serbie, et en particulier dans la province du Kossovo, sont en progression galopante.
Alexandre Soljenitsyne, lors de la publication de L’Archipel du goulag, exprimait le vœu qu’elle provoquera les torrents de la justice, et son vœu d’être bientôt exaucé. On ne peut que souhaiter que le Rapport de Dick Marty soit suivi des torrents de la vérité surle Kossovo afin que cet espace du Christ par excellence, aussi bien par sa gloire que par son martyre, cesse d’être un espace de ténèbres et devienne celui dela katharsis d’un Occident fourvoyé.
En tout cas, la dynamique de vérité sur le Kossovo, que Dick Marty, selon sa propre expression, voulait lancer avec son Rapport, semble être bien enclenchée.
Komnen Becirovic
Membre Médias France Libre
Komnen Becirovic: la vérité sur le Kossovo fait son chemin
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M.Komnen Becirovic dénonce la manipulation Kouchner/Taci
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